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La nouvelle année aymara commence le 21 juin, avec le solstice d'hiver et le début d'un nouveau cycle agricole (époque des semis), moment choisi pour la célébration du Nouvel An andin. Autrefois, les agriculteurs des hauts plateaux andins s'appuyaient en effet sur l'observation de divers phénomènes astronomiques lorsque débutaient les activités agricoles. Les amautas – les prêtres andins – estimaient que le moment était parfait pour réordonner la terre.

Ainsi, tous les 21 juin, la cité sacrée de Tiwanaku accueille des cérémonies qui rappellent un passé plein de splendeur. Ce jour-là, les premiers rayons de soleil pénètrent par la porte du temple de Kalasasaya et illuminent le magnifique monolithe Ponce. Les participants célèbrent alors l'Inti (le Soleil) et la Pachamama (la Terre-Mère), et, entre autres rites, leur offrent en sacrifice le sang de lamas. Le sens de cette cérémonie est d'assurer la reproduction de la vie avec la bénédiction du Soleil, pour les semis et les récoltes.

Pour connaitre tous les évenements de Bolivie : https://www.bolivia-excepcion.com/guide-voyage/culture-bolivienne/fetes-populaires-bolivie

En savoir plus sur le Pérou, l'Argentine, le Chili et la Bolivie : guides de voyage complets et idées séjour avec notre agence de voyage locale : 
http://www.peru-excepcion.com
http://www.argentina-excepcion.com
http://www.chile-excepcion.com
https://www.bolivia-excepcion.com

Musique: Oscar Suarez.

La nouvelle année aymara commence le 21 juin, avec le solstice d'hiver et le début d'un nouveau cycle agricole (époque des semis), moment choisi pour la célébration du Nouvel An andin. Autrefois, les agriculteurs des hauts plateaux andins s'appuyaient en effet sur l'observation de divers phénomènes astronomiques lorsque débutaient les activités agricoles. Les amautas – les prêtres andins – estimaient que le moment était parfait pour réordonner la terre.

Ainsi, tous les 21 juin, la cité sacrée de Tiwanaku accueille des cérémonies qui rappellent un passé plein de splendeur. Ce jour-là, les premiers rayons de soleil pénètrent par la porte du temple de Kalasasaya et illuminent le magnifique monolithe Ponce. Les participants célèbrent alors l'Inti (le Soleil) et la Pachamama (la Terre-Mère), et, entre autres rites, leur offrent en sacrifice le sang de lamas. Le sens de cette cérémonie est d'assurer la reproduction de la vie avec la bénédiction du Soleil, pour les semis et les récoltes.

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Musique: Oscar Suarez.

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Fête du Solstice à Tiwanaku (Tiahuanaco), Bolivie

Le carnaval de la ville minière d'Oruro est l'événement culturel incontournable de la Bolivie. Durant 4 jours, la ville célèbre l'apparition de la Virgén del Socavón (Vierge de la mine), représentée par une statue de 45 m, dressée en 2013 sur les hauteurs de la ville. 

Au programme des festivités : danses, masques et costumes plus spectaculaires les uns que les autres. Après une procession impressionnante dans les rues de la ville, 28 000 danseurs et plus de 10 000 musiciens  défilent sur un parcours  de près de 4 km.
Les manifestations témoignent du syncrétisme bolivien, véritable fusion des religions païennes et du christianisme. L'histoire d'Oruro est singulière. Initialement lieu de pèlerinage du peuple Uru, la ville connaît ensuite l'empire Inca. La  zone est évangélisée au XVIe par les Jésuites pendant la colonisation espagnole. Les croyances religieuses se mélangent et la vierge est associée à la Pachamama, la Terre Mère et le diable au Tío Supay, démon de la montagne et des mines.

Parmi les 18 danses traditionnelles du festival, la Diablada est peut-être la danse qui illustre le plus ce syncrétisme. Elle symbolise la lutte entre les forces du bien et du mal et met en scène des danseurs en costumes d'anges et de diables. Les masques des danseurs rappellent les animaux sacrés urus et le diable tels que représentés par les enseignements Jésuites. La Morenada est la danse du culte de la Vierge, elle incarne le travail des esclaves africains dans les mines boliviennes.

Véritable témoignage de l'histoire minière de la région et symbole du mélange des religions,  le carnaval d'Oruro est un spectacle fascinant et surréaliste. C'est un événement à ne surtout pas manquer !

Pour en savoir plus : https://www.bolivia-excepcion.com/guide-voyage/culture-bolivienne/guide-carnaval-oruro 

En savoir plus sur le Chili, l'Argentine et la Bolivie : guides de voyage complets et idées séjour avec nos agences de voyage locales : http://www.argentina-excepcion.com | http://www.chile-excepcion.com | https://www.bolivia-excepcion.com

Le carnaval de la ville minière d'Oruro est l'événement culturel incontournable de la Bolivie. Durant 4 jours, la ville célèbre l'apparition de la Virgén del Socavón (Vierge de la mine), représentée par une statue de 45 m, dressée en 2013 sur les hauteurs de la ville.

Au programme des festivités : danses, masques et costumes plus spectaculaires les uns que les autres. Après une procession impressionnante dans les rues de la ville, 28 000 danseurs et plus de 10 000 musiciens défilent sur un parcours de près de 4 km.
Les manifestations témoignent du syncrétisme bolivien, véritable fusion des religions païennes et du christianisme. L'histoire d'Oruro est singulière. Initialement lieu de pèlerinage du peuple Uru, la ville connaît ensuite l'empire Inca. La zone est évangélisée au XVIe par les Jésuites pendant la colonisation espagnole. Les croyances religieuses se mélangent et la vierge est associée à la Pachamama, la Terre Mère et le diable au Tío Supay, démon de la montagne et des mines.

Parmi les 18 danses traditionnelles du festival, la Diablada est peut-être la danse qui illustre le plus ce syncrétisme. Elle symbolise la lutte entre les forces du bien et du mal et met en scène des danseurs en costumes d'anges et de diables. Les masques des danseurs rappellent les animaux sacrés urus et le diable tels que représentés par les enseignements Jésuites. La Morenada est la danse du culte de la Vierge, elle incarne le travail des esclaves africains dans les mines boliviennes.

Véritable témoignage de l'histoire minière de la région et symbole du mélange des religions, le carnaval d'Oruro est un spectacle fascinant et surréaliste. C'est un événement à ne surtout pas manquer !

Pour en savoir plus : https://www.bolivia-excepcion.com/guide-voyage/culture-bolivienne/guide-carnaval-oruro

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Carnaval d'Oruro 2013, Bolivie

Le Salar d'Uyuni est une immense étendue de sel de 12 500 km2, située à 3 600 m d'altitude sur les hauts plateaux boliviens, dans la province de Potosi. Ce phénomène, fruit de l'évaporation du lac Minchin, remonte à plus de 10 000 ans. Suivant les endroits, l'épaisse couche de sels et de minéraux qui le compose peut atteindre jusqu'à 120 m de hauteur !

On pénètre dans ce lieu hors du commun par le village d'Uyuni, porte d'entrée du Salar. Au programme de cette excursion de plusieurs jours, découverte des villages de Colchani, Coquesa ou encore Jirira. C'est l'occasion de se familiariser avec leur mode de vie traditionnel. les villageois vivent essentiellement de la Quinoa, de l'élevage de lamas ou de l'extraction artisanale du sel. 

Enfin, cap sur l'île del Pescador. Cette dernière est peuplée de cactus géants et offre une vue panoramique sur le volcan Tunupa et le Salar.

Le Salar d'Uyuni se visite de mars à novembre, durant la saison sèche. En journée les températures sont douces, environ 20º. En revanche, elles peuvent descendre jusqu'à -20º la nuit. C'est la région la plus froide de Bolivie. 

Pour tout savoir sur le Salar d'Uyuni : https://www.bolivia-excepcion.com/regions-bolivie/departement-potosi/salar-uyuni

En savoir plus sur le Chili, l'Argentine et la Bolivie : guides de voyage complets et idées séjour avec nos agences de voyage locales : ‪http://www.argentina-excepcion.com - ‪http://www.chile-excepcion.com - ‪https://www.bolivia-excepcion.com

Musique : crédit Patricio Sullivan - Estudio para Charango / Camino a Potosi
patricioesullivan@yahoo.com.ar

Le Salar d'Uyuni est une immense étendue de sel de 12 500 km2, située à 3 600 m d'altitude sur les hauts plateaux boliviens, dans la province de Potosi. Ce phénomène, fruit de l'évaporation du lac Minchin, remonte à plus de 10 000 ans. Suivant les endroits, l'épaisse couche de sels et de minéraux qui le compose peut atteindre jusqu'à 120 m de hauteur !

On pénètre dans ce lieu hors du commun par le village d'Uyuni, porte d'entrée du Salar. Au programme de cette excursion de plusieurs jours, découverte des villages de Colchani, Coquesa ou encore Jirira. C'est l'occasion de se familiariser avec leur mode de vie traditionnel. les villageois vivent essentiellement de la Quinoa, de l'élevage de lamas ou de l'extraction artisanale du sel.

Enfin, cap sur l'île del Pescador. Cette dernière est peuplée de cactus géants et offre une vue panoramique sur le volcan Tunupa et le Salar.

Le Salar d'Uyuni se visite de mars à novembre, durant la saison sèche. En journée les températures sont douces, environ 20º. En revanche, elles peuvent descendre jusqu'à -20º la nuit. C'est la région la plus froide de Bolivie.

Pour tout savoir sur le Salar d'Uyuni : https://www.bolivia-excepcion.com/regions-bolivie/departement-potosi/salar-uyuni

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Musique : crédit Patricio Sullivan - Estudio para Charango / Camino a Potosi
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Voyage sur le Salar d'Uyuni, Bolivie

Le parc national Sajama, créé en 1939, est le plus ancien des parcs de Bolivie. Situé à une altitude comprise entre 4000 et 6542 m, il abrite notamment le Nevado Sajama, le toit de la Bolivie avec 6542 m. Surtout, il protège la plus haute forêt de queñuas de la planète. Cette dernière se trouve sur les flancs même du volcan, à une altitude de 5000 m.

Éloigné des circuits touristiques classiques, le parc compte 100 habitants d'origine aymara (300 dans la région), qui vivent essentiellement du lama et de la laine d'alpaga. La zone de l'altiplano abrite en outre une faune typique de la puna, comme des lamas, la vigogne, le tatou et 71 espèces d'animaux. 

Le parc compte deux villages. Le premier, Sajama, est le plus important et se trouve au pied du volcan.  Le second, Tomarapi, est davantage un hameau, mais offre une vue exceptionnelle sur le nevado et compte une auberge à recommander.

Sajama ravira les amateurs de randonnée, avec au menu trois volcans - ou du moins leurs miradors pour les non initiés à l'andinisme : le Sajama, bien entendu, mais aussi les volcans Parinacota et Pomerape, au Chili tout proche.  Enfin, les geysers de Juchusuma et les eaux thermales de Kasilla constituent les deux autres incontournables.

Pour tout savoir sur le Parc national Sajama : https://www.bolivia-excepcion.com/bolivie-par-regions/parc-national-sajama

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Musique : crédit Patricio Sullivan - El Avenido
patricioesullivan@yahoo.com.ar

Le parc national Sajama, créé en 1939, est le plus ancien des parcs de Bolivie. Situé à une altitude comprise entre 4000 et 6542 m, il abrite notamment le Nevado Sajama, le toit de la Bolivie avec 6542 m. Surtout, il protège la plus haute forêt de queñuas de la planète. Cette dernière se trouve sur les flancs même du volcan, à une altitude de 5000 m.

Éloigné des circuits touristiques classiques, le parc compte 100 habitants d'origine aymara (300 dans la région), qui vivent essentiellement du lama et de la laine d'alpaga. La zone de l'altiplano abrite en outre une faune typique de la puna, comme des lamas, la vigogne, le tatou et 71 espèces d'animaux.

Le parc compte deux villages. Le premier, Sajama, est le plus important et se trouve au pied du volcan. Le second, Tomarapi, est davantage un hameau, mais offre une vue exceptionnelle sur le nevado et compte une auberge à recommander.

Sajama ravira les amateurs de randonnée, avec au menu trois volcans - ou du moins leurs miradors pour les non initiés à l'andinisme : le Sajama, bien entendu, mais aussi les volcans Parinacota et Pomerape, au Chili tout proche. Enfin, les geysers de Juchusuma et les eaux thermales de Kasilla constituent les deux autres incontournables.

Pour tout savoir sur le Parc national Sajama : https://www.bolivia-excepcion.com/bolivie-par-regions/parc-national-sajama

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Musique : crédit Patricio Sullivan - El Avenido
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Parc national Sajama, Bolivie

Le peuple Uru-Chipaya vit sur le salar de Coipasa, aux confins du département d'Oruro, non loin de la frontière chilienne. La culture Uru remonterait à 25 siècles avant J.C., ce qui ferait d'elle la plus ancienne de toutes les Amériques. Longtemps isolés car en conflit avec les Aymaras, majoritaires dans la région, leur population de près de 100 000 membres déclina rapidement avec l'arrivée des colons espagnols. Outre les maladies, les espagnols les emmenèrent de force travailler dans les mines de Potosí. Aujourd'hui, leur communauté ne compte plus que quelques centaines de membres.

Vivant essentiellement de l'élevage ovin (moutons et lamas) et de la culture de la Quinoa, ils ont réussi à contrôler l'irrigation du seul fleuve traversant l'aride Salar, pour la culture des terres. A la belle saison, les bergers et agriculteurs vivent dans des huttes, et en hiver, une fois les bêtes rentrées et les récoltes effectuées, ils rejoignent le village. C'est dans ce dernier que se concentre toute l'année les activités telles que l'administration ou l'école.

Le peuple Uru-Chipaya parle deux langues très proches, l'uru, quasiment éteint aujourd'hui, et le chipaya. De tradition essentiellement orale, la communauté réalise un travail minutieux de récolte des informations et de transcription écrite de ces langues afin qu'elles ne disparaissent pas totalement. Depuis la nouvelle Constitution de 2009, l'uru-chipaya est reconnu comme langue officielle de la Bolivie, au côté de l'espagnol et de 33 autres langues autochtones.

Pour en savoir sur la culture Uru-Chipaya : https://www.bolivia-excepcion.com/guide-voyage/peuples-immigrations-bolivie/ethnies/uru-chipayas 

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Musique : crédit Patricio Sullivan -- La nadita - patricioesullivan@yahoo.com.ar

Le peuple Uru-Chipaya vit sur le salar de Coipasa, aux confins du département d'Oruro, non loin de la frontière chilienne. La culture Uru remonterait à 25 siècles avant J.C., ce qui ferait d'elle la plus ancienne de toutes les Amériques. Longtemps isolés car en conflit avec les Aymaras, majoritaires dans la région, leur population de près de 100 000 membres déclina rapidement avec l'arrivée des colons espagnols. Outre les maladies, les espagnols les emmenèrent de force travailler dans les mines de Potosí. Aujourd'hui, leur communauté ne compte plus que quelques centaines de membres.

Vivant essentiellement de l'élevage ovin (moutons et lamas) et de la culture de la Quinoa, ils ont réussi à contrôler l'irrigation du seul fleuve traversant l'aride Salar, pour la culture des terres. A la belle saison, les bergers et agriculteurs vivent dans des huttes, et en hiver, une fois les bêtes rentrées et les récoltes effectuées, ils rejoignent le village. C'est dans ce dernier que se concentre toute l'année les activités telles que l'administration ou l'école.

Le peuple Uru-Chipaya parle deux langues très proches, l'uru, quasiment éteint aujourd'hui, et le chipaya. De tradition essentiellement orale, la communauté réalise un travail minutieux de récolte des informations et de transcription écrite de ces langues afin qu'elles ne disparaissent pas totalement. Depuis la nouvelle Constitution de 2009, l'uru-chipaya est reconnu comme langue officielle de la Bolivie, au côté de l'espagnol et de 33 autres langues autochtones.

Pour en savoir sur la culture Uru-Chipaya : https://www.bolivia-excepcion.com/guide-voyage/peuples-immigrations-bolivie/ethnies/uru-chipayas

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Les Uru-Chipayas, Bolivie

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