Simón Bolívar (1783 – 1830)

Simón Bolívar est avec le général San Martín le héros de l’indépendance de l’Amérique du Sud, donnant même son nom à la Bolivie.

Simon Bolivar - Museo Casa de La Libertad, Sucre
Considéré comme l’une des figures les plus importantes d’Amérique latine, Simon Bolivar est né en 1783 à Caracas, qui faisait alors partie de la Capitainerie générale du Venezuela et de l’empire espagnol. Ses parents mourant alors qu’il est très jeune, Bolivar est confié à son grand-père puis à différents membres de sa famille aristocratique. Il reçoit une éducation publique chaotique, avant de suivre des études militaires puis de regagner l’Espagne. Après deux ans et demi en Espagne, il regagne le Venezuela en 1802. Lorsque sa femme rencontrée en Espagne meurt, il repart en Europe.

Il voyage en Espagne, en Italie et à Paris
, où il est aux prises avec la France des Lumières et le sacre de Napoléon. Ce voyage va fortement l’inspirer, lui donnant des idées de grandeur pour lui et son peuple. Impressionné par Bonaparte, il prédit l’affaiblissement à venir de l’Espagne face aux puissances française et anglaise, et la future indépendance des Etats latino-américains.

Lorsqu’il rentre au Venezuela en 1807, il trouve son pays divisé en deux : d’une part les royalistes favorables à la couronne espagnole, de l’autre les Caraqueños supportant de plus en plus mal la tutelle espagnole. L’abdication du roi d’Espagne en faveur de Napoléon précipite les événements : s’ensuit une période confuse de quelques années, avec un clivage de plus en plus important entre les deux camps. Finalement, le 19 avril 1810 est signé une déclaration d’indépendance et une constitution; le 5 juillet 1811 est proclamé la Première République du Venezuela. Cette indépendance fut de courte durée, puisque le conflit qui s’ensuivit pencha en faveur des royalistes : le Venezuela redevient Espagnol l’année suivante.
Après une trahison en faveur des espagnols, il quitte le Venezuela pour Carthagène (Colombie actuelle) puis la Nouvelle-Grenade (Venezuela actuel), deux régions indépendantes où il affirme ses talents de commandant militaire. Dans la dynamique des guerres indépendantistes, Bolivar lance en 1813 la célèbre Campagne Admirable, action militaire soutenue par la Nouvelle-Grande qui va permettre la libération de l’ouest du Venezuela en quatre mois, tandis que Santiago Mariño se charge lui de libérer l’est du pays.

Une campagne admirable en effet, car avec seulement 800 hommes, Bolivar met au point un plan d’attaque qui n’avait pourtant que peu de chances de réussite à la vue de la supériorité militaire des loyalistes espagnols. L’objectif de Bolivar est d’ouvrir la route jusqu’à Caracas en passant par les Andes au centre du pays. C’est au cours de cette campagne qu’il entre dans Mérida où il est acclamé comme le Libérateur.

Il proclame ensuite le Décret de Guerre jusqu’à la mort, gagne bataille après bataille, puis prend Caracas. En proclamant l’instauration de la république vénézuélienne, il est définitivement reconnu comme le Libertador. Avec la rébellion de José Tomás Boves en 1814 et la chute de la république, il retourne en Nouvelle-Grenade où il prend le commandement d’une force des Provinces-Unies. Il rentre avec celle-ci dans Bogotá et capture la ville. Sa position mise à mal, il s’enfuit en Jamaïque puis à Haïti, où il reçoit la protection du pays récemment indépendant.

Simon Bolivar, statue à Tarija

En 1816, il revient sur le continent avec des soldats haïtiens, afin de libérer la Nouvelle-Grenade de l’emprise espagnole, puis se tourne vers le territoire vénézuélien. Accumulant les victoires à travers le Venezuela et l’Equateur, la Grande Colombie est créée en 1821 et Bolívar nommé Président. Après s’être concerté avec le général argentin José de San Martín lors de la conférence de Guayaquil en juillet 1822, Bolívar va prendre la décision de libérer entièrement le Pérou. Nommé dictateur, il réorganise l’administration politique et militaire du territoire, puis il défait l’armée espagnole lors de la bataille de Junín le 6 août 1824, assisté de Antonio José de Sucre.

Un an plus tard, au congrès du Haut-Pérou, hommage lui est rendu lorsque la république de Bolivie est fondée. Les territoires nouvellement indépendants connaîtront toutefois de nombreux problèmes de soulèvement et de rébellion. Bolívar subira même une tentative d’assassinat qui le marquera fortement. Renonçant à la présidence en 1830, il meurt finalement de tuberculose quelque temps avant d’embarquer pour la France.

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