Visite du département de Santa Cruz, Bolivie : guide de voyage

Santa Cruz de La Sierra, missions jésuites, Chochis, Roboré, Samaipata, Amboró…

 

Région de Santa Cruz

Géographie de Santa Cruz, hameau de Peniel

Le département de Santa Cruz est le plus oriental du pays et couvre une superficie équivalente à 34% de l’ensemble du territoire national. Un tiers de celle-ci comprend la zone montagneuse du département, tandis que  le reste abrite la plaine amazonienne et le Chaco boréal. Santa Cruz, véritable paradis tropical, offre une variété de paysages naturels et un indice de biodiversité des plus importants au monde, grâce à ses vastes forêts à la végétation luxuriante. Le département est aussi le plus industrialisé et l’un des plus riches du pays, grâce notamment à l’existence de champs pétrolifères.

 

Ville de Santa Cruz de la Sierra

Que voir à Santa Cruz de La Sierra ?

Santa Cruz de la Sierra est la capitale du département de Santa Cruz, mais aussi la capitale économique et la ville la plus peuplée de Bolivie. L’agglomération cruceña recense environ un million et demi d’habitants. Grâce à son passé historique et culturel, de nombreux musées, jardins et autres points d’intérêts sont à voir. Moderne et développée, elle est l’une des villes intéressante à visiter en Bolivie.

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La Chiquitania

Enfants chiquitos, Chochis
C’est le nom donné à la zone constituée par les provinces Ñuflo de Chávez, Velasco et Chiquitos. La région de Chiquitania doit son nom aux populations autochtones de la région, les Chiquitos. C’est dans cette région que les missionnaires jésuites se sont installés à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle. Six des missions de la Chiquitania (San Javier, Concepción, San Rafael, San Miguel, San José et Santa Ana) sont inscrites au Patrimoine Mondial depuis 1990. C’est aussi dans cette région que Ñuflo de Chavez fonda la première Santa Cruz de la Sierra. Les terres de la Chiquitania sont faiblement peuplées mais particulièrement riches en ressources naturelles, et regorgent de sites magnifiques.

 

Missions jésuites de Bolivie

Missions jésuites de Bolivie
Dès le XVIe siècle, l’installation des colons espagnols en Amérique du Sud est marquée par la mise en place d’un système de contrôle des indiens, l’encomienda. À partir de l’année 1550 et la controverse de Valladolid, apparaît un débat sur la façon de coloniser et de convertir les populations autochtones. Certains ordres religieux, dont les disciples de la Compagnie de Jésus, défendent l’évangélisation par la mise en place d’une organisation sociale au centre de laquelle serait placé le développement des communautés locales. Du XVII au XIXe siècles les missionnaires jésuites fondèrent ainsi 44 missions dans le cône sud, dont 14 en Bolivie.

L’objectif des membres de la Compagnie fondée par Ignacio de Loyola était la christianisation des populations autochtones, mais aussi leur sédentarisation et l’adoption d’une nouvelle organisation politique. Ils étaient aussi chargés de garantir la paix dans une région qui constituait la limite entre les territoires des couronnes espagnoles et portugaises. Les jésuites enseignèrent aux indiens de nouvelles méthodes agricoles, architecturales ou encore artistiques. Même si la langue guarani fut conservée au sein des missions, l’évangélisation impliqua l’abolition du culte traditionnel.

Alors que les missions paraguayennes et les missions argentines furent toutes détruites ou abandonnées, les missions de Chiquitos vivent encore en conservant les traditions qui sont à l’origine de la culture chiquitana. L’édification des missions de la Chiquitanía date pour la première (San Javier) de 1691 et prit fin en 1760. A l’expulsion des jésuites en 1767 sur ordre du roi d’Espagne, les missions devinrent des villages civils, tout en gardant fièrement leur héritage religieux, artistique, culturel et social. De ce fait, les habitants de Chiquitos conservent encore aujourd’hui un mode de vie, des coutumes et des croyances issues de la fusion entre la culture missionnaire et celle des peuples natifs de la région.

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Ascensión de Guarayos

Ascensión de Guarayos

Ascensión de Guarayos est une réduction franciscaine fondée en 1826 par le père José Gregorio Salvatierra aidé de la tribu Guaraya. Située à 300 km au nord de la ville de Santa Cruz, sur la route qui la relie à Trinidad (capitale du Beni), Ascensión de Guarayos est la capitale de la province de Guarayos. La production artisanale est la principale activité de la population Guaraya, notamment la fabrication d’instruments de musiques et de meubles sculptés ou le tissage de hamacs.
L’église d’Ascensión fut construite en 1862 mais démolie en 1982 à cause de son état de dégradation avancé. L’actuelle église présente un nouveau style avec de larges vitraux, un Christ suspendu et des sculptures sur la façade. Sur la porte principale, le Credo est gravé en langue Guaraya.

Les environs d’Ascensión de Guarayos comptent de nombreuses lagunes, telles que la Laguna Corazón ou Brava, et de fantastiques parcs naturels dont le parc Ambue-Ari, à 45 km du village. Celui-ci renferme 600 hectares de jungle, ou la Reserva de Vida Silvestre Ríos Blanco y Negro, habitat d’une abondante faune sauvage.

 

Chochis

Chochis, Muela Del Diablo

Le village de Chochís se situe à l’extrême est de la province de Chiquitos, à environ 410 km de la ville de Santa Cruz de la Sierra. Déclaré Patrimoine Culturel et Naturel, le village est connu pour divers sites culturels, religieux, archéologiques et naturels. Parmi ses trésors, la torre de Chochís est la plus imposante. Après une heure de route depuis San José, on découvre cet impressionnant monolithe de 320 m de haut, parfois appelé Torrecilla ou encore Muela del Diablo. Le sommet du cerro Chochís se trouve à 1290 m au-dessus du niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus haut de l’Orient Bolivien. A ses pieds, le sanctuaire Mariano de la Torre est dédié à la Vierge Nuestra Señora Asunta de Chochís, patronne du village. Récemment, des fossiles et des formations géologiques de la fin de la période Tertiaire et du début du quaternaire ont été découverts dans la région. Depuis le village, une agréable balade vous mènera jusqu’au Voile de la Mariée, une cascade d’eau cristalline de plus de 20 m de hauteur.

 

Roboré

Roboré, Santa Cruz

Le village de Roboré, aussi connu comme la Perla del Oriente, est la base pour découvrir un véritable trésor naturel : végétation extraordinaire, nombreux cours d’eau, cascades et piscines naturelles se cachent dans cette région du Sudeste Chiquitano. À 400 km à l’est de Santa Cruz de la Sierra sur la ligne ferroviaire reliant Santa Cruz à Corumbá au Brésil, Roboré et ses environs regorgent d’attraits : peintures rupestres, chutes d’eau, thermes… Les cascades del Chorro San Luis, les Totaisales et ses palmiers Totai, ou encore les thermes d’Aguas Calientes sont quelques uns des lieux à découvrir dans les alentours de Roboré.

 

Aguas calientes

Aguas calientes, Roboré

Dans les environs de Roboré, les thermes d’Aguas Calientes se trouvent au milieu d’un environnement naturel splendide et verdoyant. C’est l’endroit idéal pour se baigner. Leurs eaux chaudes d’origine volcanique ont des propriétés curatives reconnues, notamment pour soigner rhumatismes et maladies de la peau. Ce lieu paradisiaque est beaucoup fréquenté par les habitants de la région, y compris par la communauté mennonite pourtant habituellement peu encline à se mélanger au reste de la population.

 

Santiago de Chiquitos

Santiago de Chiquitos

Santiago de Chiquitos est l‘une des dernières missions jésuites établies dans la Chiquitania. On la trouve dans les collines de la réserve de la Vallée de Tucavaca, a 22 km à l’est de Roboré. Protégé de la chaleur des plaines par les montagnes alentours, le village jouit d’un climat très agréable. La zone montagneuse de Santiago offre de nombreuses possibilités de randonnées ou d’excursions, réalisables à pied ou à cheval.

 

Mirador de Tucavaca

Tucavaca, La Austesala del Cielo, Santiago de Chiquitos

Le mirador de Tucavaca domine la vallée du même nom et offre un paysage unique sur les monts environnants. Un sentier éco touristique nommé La Antesala del cielo nous mène au pied de formations en pierre de plusieurs mètres de haut, des monolithes considérés comme les gardiens du village. La vallée de Tucavaca est une réserve dans laquelle sont protégées plus de 1500 espèces de plantes et plus de 100 espèces de mammifères.

 

Samaipata

Village de Samaipata

Samaipata, nom signifiant repos dans les hauteurs en quechua est un charmant village à 120 km au sud-ouest de la ville de Santa Cruz. Situé à 1650 m d’altitude, Samaipata est apprécié pour la beauté de ses paysages, ses charmantes rues coloniales et la clémence de son climat, influencés par les chaleurs tropicales et la fraîcheur des hauteurs préandines. Le village possède un petit musée archéologique, mais sert surtout de point de départ pour les excursions au fort de Samaipata ou dans le parc national Amboró.

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Fort de Samaipata

Fort de Samaipata

Déclaré Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’Unesco en 1998, le fort de Samaipata est un majestueux temple pré incaïque sculpté dans la roche, au sommet d’une petite montagne de 1949 m d’altitude. À 6 km du village de Samaipata, le site offre un panorama exceptionnel sur la zone de transition entre les Andes et les zones plus basses de l’est. Il est composé d’une colline, ornée de nombreuses gravures qui représentait le centre cérémoniel de la cité, et d’une zone résidentielle plus au sud. Les restes trouvés sur le site ont permis de déduire que le mont fut occupé par deux civilisations différentes : les Mojocoya (dès le IVe siècle) et les Incas (XIVe siècle). Ses bâtisseurs y ont sculpté des félins, des ophidiens, des plumes, mais aussi des escaliers, des terrasses ou des sièges. Deux tours d’observation permettent aux visiteurs d’admirer en hauteur l’immense rocher sculpté, véritable témoignage des croyances préhispaniques.

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Cuevas de Samaipata

Cuevas de Samaipata

Enfouies dans une petite vallée à 20 km de Samaipata, las cuevas sont trois cascades retombant dans des lagunes bordées de plages de sable fin, idéales pour se baigner après une petite ballade.

 

Parc National Amboró

Parc national Amboro, Santa Cruz

Le parc national Amboró se trouve à l’ouest du département de Santa Cruz, dans une zone appelée le Coude des Andes. À cet endroit, la Cordillère Occidentale change de direction, ce qui provoque les différences de climat que l’on rencontre dans le parc : le nord est chaud et humide tandis que le sud est sec et les températures y sont plus modérées. Créé en 1984, le parc Amboró s’étend sur 636 000 hectares entre 320 et 3300 m d’altitude. Il se compose de quatre importantes écorégions : los forêts humides de l’Amazonie, les forêts et pampas des Andes, les bosquets secs du Chaco et les savanes du Cerrado. Il abrite plus de 3000 espèces de plantes dont 500 espèces d’orchidées, 812 espèces d’oiseaux, 73 d’amphibiens, 105 de reptiles et 127 de mammifères dont 43 de chauve-souris.

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Cataratas del Jardín de las Delicias

Chute del Jardin de las Delicias

El Jardín de las Delicias est l’un des accès au parc national Amboró, à environ 70 km de Santa Cruz de la Sierra. Le jardin comprend un réseau de sentiers écologiques menant à quatre magnifiques chutes d’eau formées par le río Surutú, au milieu d’une végétation luxuriante. L’une d’entre elles atteint 195 m de hauteur. Outre les points de vue remarquables sur le parc, les cascades sont un lieu idéal pour l’observation d’animaux sauvages ou la descente en rappel, et forment des piscines naturelles dans lesquelles se rafraîchir. L’une des cascades recouvre une grotte qu’il est possible de rejoindre pour admirer les chutes d’eau de l’intérieur.

 

Parc national Noel Kempff Mercado

Parc national Noel Kempff Mercado

Ce parc est une véritable merveille de biodiversité. Créé en 1979, il est situé dans la région nord-ouest du département de Santa Cruz, dans le macizo de Brasilia. Avec une superficie de 1 523 446 hectares, c’est la réserve naturelle la plus importante du pays et l’une des plus vastes du bassin de l’Amazone. Elle fut inscrite au Patrimoine Naturel de l’Humanité de l’Unesco en 1991. Le parc abrite un large éventail de zones biogéographiques : la région amazonienne du nord, les forêts sèches subtropicales du sud, le Cerrado brésilien à l’est et la forêt chiquitana à l’ouest. Le parc dans son ensemble est le prolongement de l’Escudo Brasileño (le bouclier brésilien) et a servi traditionnellement à l’exploitation du caoutchouc. Il est l’habitat d’environ 4000 espèces végétales et de nombreuses espèces animales, parmi lesquelles plus de 600 espèces aviaires et des jaguars, singes, dauphins, tigresillos ou caïmans, notamment.

 

Piedra de los Apóstoles

Piedra de Los Apóstoles, San Javier de Chiquitos

À San Javier, la Piedra de los Apóstoles est une formation en pierre granitique d’origine volcanique, où les Piñocas (ethnie éteinte) adoraient le Dieu Nupayaré, qu’ils représentaient sous l’apparence d’une autruche sacrée. Ces derniers assistaient à cette célébration en revêtant un costume de Yaritú (autruche). Ainsi, la danse des Yaritúes exprime leur reconnaissance pour les récoltes fructueuses. Cette formation rocheuse a été rebaptisé Pierre des apôtres par les missionnaires car elle est composée de douze pierres.

 

Mirador Piedra del Bibosi

Mirador Piedra del Bibosi

Sur cette formation en roche caractéristique de la région repose un vieux Bibosi, arbre traditionnel qui pousse sur les roches ou autour d’autres arbres, notamment autour du palmier motacú. Le Bibosi est un élément présent dans les légendes de longue date des communautés de la Chiquitania.

 

Las Piedras de Paquio

Las Piedras de Paquio, Santa Cruz

Sur la route reliant les missions jésuites de San Javier et Concepción, on rencontre l’une des plus belles formations rocheuses du massif chiquitano, las Piedras de Paquió. Cet ensemble de pierres tient en équilibre selon un alignement intact depuis des millions d’années. À proximité de celles-ci, un lac et des cabanes permettent de profiter d’un moment de détente et d’observer les nombreuses espèces aviaires de zone. Il est également possible d’y visiter un élevage de buffles.

 

Route du Che

Route du Che, Bolivie

Cette route retrace le parcours du légendaire révolutionnaire Che Guevara depuis son arrivée en Bolivie en juin 1966, jusqu’à son exécution en octobre 1967 durant sa lutte auprès des guerilleros. Depuis Vallegrande, on accède aux villages dans lesquels il a séjourné. Ce voyage historique commence à Ñancaguazú et se poursuit dans les villages d’Iripití, Muyupampa, Samaipata, Vado del Yeso, Masicurí, Alto Seco, puis dans la Quebrada del Churo où il fut capturé par les militaires, et enfin à La Higuera, où il fut exécuté. À Vallegrande, où les restes du révolutionnaire furent enterrés, un musée expose des objets ayant appartenu aux guérilleros.

 

Vallegrande

Vallegrande, Bolivie

Vallegrande est une province du département de Santa Cruz, qui doit son nom aux vastes vallées fertiles qu’elle renferme. Elle est mondialement connue pour avoir été le théâtre des luttes guérilleras qui ont eu pour conséquence l’exécution du célèbre Che Guevara. La capitale de la province, également nommée Vallegrande, est située à 244 km de Santa Cruz. Le village a conservé ses maisons coloniales et ses rues en terre. Parmi les visites proposées, on compte celle de la buanderie de l’hôpital de Vallegrande où le corps sans vie du Che fut présenté aux journalistes, ainsi que celle du mausolée qui fut édifié en son honneur.

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