Histoire de l’immigration japonaise en Bolivie
De nombreux Japonais ont rejoint la Bolivie au cours du siècle dernier, faisant de ce peuple asiatique l’une des principales minorités du pays.
On considère que les 93 premiers immigrés japonais faisaient partie d’un groupe qui arriva au Pérou en 1899, et s’installa ensuite en Bolivie. Ils atteignirent la terre bolivienne en passant par Puerto Maldonado, attirés par ce territoire riche en caoutchouc provenant essentiellement de l’Hevea brasiliensis. La popularité de cette matière s’éteignit à la fin de la Première Guerre mondiale, mais on estime qu’approximativement 2 000 Japonais restèrent en Bolivie et cherchèrent du travail dans les départements de Pando et de Beni. Alors que certains d’entre eux s’établirent en diversifiant leur activité (plantation d’arachide brésilienne, agriculture, administration de petits commerces notamment), d’autres partirent vivre dans de grandes villes comme Oruro, Cochabamba, La Paz, Trinidad, Santa Cruz, ou immigrèrent au Brésil, en Argentine ou au Pérou.
La majeure partie des Japonais qui restèrent en Bolivie se marièrent avec des Boliviens, poursuivant des activités de commerce et d’agriculture. Les Japonais d’aujourd’hui appartiennent ainsi à la cinquième génération. La plupart de ces descendants ont un faible niveau de vie et beaucoup cherchent à retourner travailler au Japon, mais cette démarche s’avère compliquée, les documents de registres civils ayant été perdus.
Une nouvelle vague de Japonais arriva dans les années 1910 pour la construction de voies ferrées servant à l’acheminement des produits miniers de Bolivie, du Pérou et du Chili, et créa de petits négoces. Une fois ces commerces stabilisés économiquement, ils firent venir leurs proches depuis le Japon. Cette immigration des familles continua jusqu’au boom économique japonais de l’après-guerre, qui débuta en 1950.
Sous la pression des États-Unis, la Bolivie déclara la guerre au Japon en 1942. De nombreux Japonais résidant en Bolivie souffrirent du gel de leurs biens et furent détenus dans des camps de prisonniers. Après la guerre, les Japonais comme les Allemands subirent des brimades de la part des Boliviens et nombre d’entre eux connurent une vie de pauvreté et d’humiliations. Néanmoins, entre 1954 et 1988, près de 3500 nouveaux immigrants arrivèrent du Japon pour travailler dans l’agriculture, au nord de Santa Fe. On estime aujourd’hui qu’il existe environ 14 000 descendants japonais en Bolivie, métis compris.
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