Parcs et réserves de l’Est bolivien

Les parcs et réserves situés dans la partie orientale de la Bolivie protègent de nombreuses espèces de faune et de flore.

 

Le Pantanal bolivien

Le Pantanal bolivien

Le Pantanal (mot portugais signifiant marécage) est une immense dépression parcourue par le fleuve Paraguay, incluse dans les frontières naturelles du Brésil, du Paraguay et de la Bolivie. Sa partie bolivienne se trouve à l’est du département de Santa Cruz. C’est une réserve biologique de marais et de forêts humides quasiment inaccessible à l’homme, d’une superficie de près de 3 200 000 hectares.

Faune du Pantanal bolivien

Les caractéristiques géologiques, hydrologiques et géomorphologiques du site ont contribué à façonner un écosystème unique au monde. L’écotourisme dans le Pantanal offre ainsi une diversité de paysages que l’on peut apprécier par voie terrestre, aérienne et aquatique, car ce cycle humide est conservé toute l’année, le territoire restant en partie inondé de quatre à huit mois par an, exception faite des zones forestières plus élevées. Près de 650 espèces d’oiseaux, 130 espèces d’amphibiens et de reptiles, 260 espèces de poissons, 1030 espèces de papillons et 120 espèces de mammifères y ont trouvé refuge.

 

Parc national Madidi – Le Beni

Parc national Madidi, Amazonie bolivienne

Le parc national Madidi est situé au nord-ouest de la Bolivie, entre les provinces de Franz Tamayo, Abel Iturralde, Bautista Saavedra et Larecaja, dans le département de La Paz, mais on accède par le département du Beni. Ce sont près de  1 700 000 hectares qui sont protégés, abritant l’une des plus grandes diversités biologiques de la Bolivie.

Faune du parc Madidi

En 2004, on y a par exemple découvert une nouvelle espèce de primate, le titi brun et roux (Callicebus aureipalatii). La préservation de cette richesse biologique est d’une importance capitale, car avec 6000 espèces de plantes supérieures (dont un grand nombre de plantes endémiques), 1370 espèces de vertébrés, 300 espèces de poissons et environ 1000 espèces d’oiseaux néotropicaux (soit 11 % de tous les oiseaux existants),  il constitue l’un des réservoirs naturels les plus extraordinaires en ressources fauniques et génétiques, voire le site le plus riche au monde.

 

Parc national Noel Kempff Mercado

Parc national Noel Kempff Mercado

Ce parc de plus de 1 500 000 hectares se situe au nord-est du département de Santa Cruz, dans une région limitrophe du Brésil. Le territoire est situé dans une zone biogéographique où convergent les influences de la région amazonienne au nord, de la forêt sèche subtropicale au sud, du Cerrado brésilien à l’est et de la forêt chiquitana à l’ouest. Parmi les différents écosystèmes, particulièrement riches, les plus importants sont le Bosque Subhúmedo del Escudo, unique en Bolivie, ou encore le Bosque Ribereño.

Faune du parc Noel Kempff Mercado

La réserve abrite des espèces qui sont menacées dans d’autres régions du pays comme le chevreuil blanc, le cerf ou le tapir. On peut croiser des félins, par exemple le jaguar, le tigresillo, voire des panthères noires mais aussi 8 espèces de primates tels le mono titi, le marimono ou le manechi, et 700 espèces d’oiseaux. Il y a été enregistré 2700 espèces de plantes supérieures, mais le nombre de spécimens pourrait se monter à 4000.

 

Parc national Amboró

Parc Amboro, Bolivie

Le parc national Amboro est aussi appelé « Coude des Andes car c’est à cet endroit que la cordillère change d’orientation. Il a été créé pour freiner l’expansion de la ville de Santa Cruz et préserve une zone d’une richesse biologique exceptionnelle. De 300 à 3200 m d’altitude, sept écosystèmes différents (sur 13 que compte la Bolivie) se partagent le parc, incluant le Bassin amazonien, les Andes et le Chaco (plaine à la végétation clairsemée). C’est là que Che Guevara et les siens ont été faits prisonniers, dans le ravin du Yuro, en octobre 1967.

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Jaguar, parc national Amboro

Le parc national sans son aire de gestion couvre près de 400 000 hectares. La forêt tropicale y est plus dense, plus haute et plus riche que celle des parcs Kempff ou Madidi. Cascades, piscines naturelles et rivières regorgent d’une faune et d’une flore particulièrement variées. 830 espèces d’oiseaux ont été recensées, 127 espèces de mammifères dont  l’ours à lunettes (Tremarctos ornatus), unique représentant des ursidés en Amérique du Sud, le jaguar, le puma, le tatou géant, et 120 espèces de reptiles, 109 espèces de poissons, 73 espèces de bactériens. Mais aussi 3000 espèces de plantes

 

Parc national Carrasco

Parc national Carrasco

Le parc national Carrasco est situé dans le bassin amazonien du Chapare, dans le département de Cochabamba,  et il est limitrophe du parc national Amboró. Dans cette zone protégée de 622 000 hectares  vivent quelques-unes des ethnies de l’Amazonie bolivienne, notamment les Yuracarés qui conservent encore aujourd’hui leur indépendance et leurs coutumes. Il y aurait environ 3000 espèces de plantes dans la région, dont seules 600 ont été répertoriées. Parmi les plus remarquables, le waycha, le kewiña et environ 200 espèces d’orchidées. La flore luxuriante et les paysages, montagnes, vallées profondes et canyons, rivières et chutes d’eau sont d’une grande beauté.

Faune du parc Carrasco

C’est aussi le paradis des explorateurs et des aventuriers qui pratiquent des sports extrêmes comme le rafting, la descente en rappel, le parapente ou les visites de la canopée. Il est possible de traverser le fleuve à l’aide de câbles métalliques en appréciant la végétation luxuriante jusque dans les grottes del Repechon, repaire des guacharos, seuls oiseaux au monde à être végétariens. Ils se rassemblent dans l’obscurité des grottes par centaines dans la journée et sortent la nuit pour se nourrir en disséminant les graines de fruits sur de longues distances – ils peuvent parcourir jusqu’à 240 km en une seule nuit. Ils sont, avec la harpie féroce, l’ours à lunettes, le cerf des Andes, le jaguar et le tapir parmi les espèces les plus représentatives du parc.

 

Territoire indigène et Parc national Isiboro-Secure

Parc national Isiboro Secure

Le territoire indigène et parc national Isiboro Secure se trouve entre le nord de Cochabamba et le sud de Beni, dans les provinces de Chapare, Moxos et Marban, sur plus de 1 200 000 hectares. L’accès à la zone protégée se fait en bateau le long des rivières Mamoré, Isiboro Sécure et Beni, depuis la route de Cochabamba à Chimore. Dans la partie nord, il n’y a pas de routes, seules quelques pistes utilisées par les charrettes relient les collectivités autochtones et sont praticables trois mois par an pendant la saison sèche. On peut aussi s’y rendre en avion car les différentes communautés possèdent des pistes d’atterrissage.

Tapir, parc national Isiboro Secure

Le parc comprend des écosystèmes forestiers humides, des plaines, une forêt tropicale montagneuse et de la savane. Il existe plus de 50 groupes ethniques qui y vivent, dont les peuples Moxeño, Yuracaré et Chimán. La végétation est très variée, entre forêts tropicales, palmeraies marécageuses, savanes, marécages et nombreuses lagunes. On estime notamment que le territoire abriterait environ 3000 espèces de plantes supérieures et 714 espèces de faune, dont le singe-araignée, la loutre géante, le jaguar, le cerf des marécages, l’aigle harpie, le canard noir, le caïman noir.

 

Parc national de Kaa-Iya du Gran Chaco

Parc national Kaa-Iya, Gran Chaco

Situé dans le département de Santa Cruz, le parc Kaa-Iya, avec 3 400 000 hectares, est à la fois la plus grande forêt tropicale sèche au monde (elle reçoit tout juste 20 cm d’eau chaque année), le parc national le plus grand de Bolivie. Créé en 1955 par une assemblée d’autochtones, il est par là même le seul parc national du continent américain entièrement administré  par les peuples indigènes qui vivent à l’intérieur de ses frontières. En 2001, le parc a reçu le prix « Bartolomé de Las Casa », prestigieuse récompense décernée par le gouvernement espagnol pour les efforts faits en matière d’environnement et de protection des cultures autochtones.

Pecari, parc national Kaa Iya del Gran Chaco

Extrêmement difficile d’accès, les anthropologues pensent que la majeure partie de cette zone est encore inexplorée, y compris par les ethnies locales (Izocenas, Chiquitos, Ayorea…). Elle possède la biodiversité la plus riche du Gran Chaco avec 69 espèces de mammifères, dont le jaguar, le pécari du Chaco, le guanaco du Chaco ou le puma, qui se sont adaptés aux conditions extrêmes de sécheresse et de chaleur, et 1500 espèces d’oiseaux.

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