Parcs et réserves de la région de l’Altiplano

Les parcs et réserves de l’Altiplano bolivien se situent sur les contreforts de la Cordillère des Andes, dans un cadre naturel exceptionnel.

 

Réserve nationale de Faune Andine « Eduardo Avaroa »

Réserve de Faune andine Eduardo Avaroa
Niché dans les hauteurs de la cordillère des Andes dans le département de Potosí, au sud-ouest de la Bolivie et à la frontière avec l’Argentine et le Chili, la réserve nationale de Faune Andine Eduardo Avaroa est la zone protégée la plus visitée du pays. Les montagnes de la réserve sont les plus hautes des Andes, avec une moyenne de 4000 m d’altitude. Les quelques 715 000 hectares protégés sont parsemées de volcans, de sources chaudes, de geysers fumants et de fumerolles. On y trouve des lagunes comme la laguna Verde, la laguna Colorada ou la laguna Salada, qui tiennent leur origine dans l’assèchement de lacs anciens en rivières.

Réserve Eduardo Avaroa, Siloli

Il existe environ 300 espèces de plantes et d’arbres qui se sont adaptées à cet environnement extrême : salinité, manque d’eau douce, basses températures et rareté des nutriments. On compte parmi elle des espèces remarquables mais malheureusement menacées comme la llareta (Azorella compacta), qui peut vivre jusqu’à 3000 ans mais ne pousse que de 1 à 2 mm chaque année, ou la queñua (Polylepis tarapacana), petit arbre à l’écorce feuilletée  qui forme des bosquets au-dessus de la limite normale des arbres.

Faune de la réserve Eduardo Avaroa
La faune, qui elle aussi a dû s’adapter, compte 96 espèces enregistrées dont  80 d’oiseaux.  Certaines sont en danger d’extinction comme les trois espèces de flamants : le flamant andin (Phoenicoparrus andinus), le flamant chilien (Phoenicopterus chilensis) et le flamant de James (Phoenicoparrus jamesi), mais aussi la vigogne, le chat andin (Felis jacobita), le suri (proche de l’autruche), la foulque cornue et la foulque géante. On peut aussi admirer des condors, des oies andines, des faucons, des pumas et des viscaches…

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Parc national Sajama

Parc Sajama

Le parc national Sajama se trouve au nord-ouest du département d’Oruro, et couvre une superficie de plus de 100 000 hectares. Il est principalement caractérisé par les imposants cônes volcaniques enneigés de la cordillère Occidentale, tels que les nevados Payachatas ou le nevado Sajama, le plus haut du pays avec ses 6542 m d’altitude. On trouve également de nombreuses lagunes et des zones humides réparties à travers le parc.

Faune de l'Altiplano bolivien

Les forêts de queñua, présentes de manière importante dans le parc jusqu’à 5200 m d’alitude, sont les plus hautes du monde. Elles abritent le colibri et le Thylamys Pallidior (sorte de petit opossum). Bofedales et pâturages sont l’habitat d’animaux en danger ou menacés à l’échelle nationale, comme le suri, le tatou ou la vigogne. D’autres représentants de la faune andine peuplent rivières et lacs, tels que flamants, canards ou mouettes.

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Parc national de Cotapata – Los Yungas

Parc national de Cotapata, Yungas

Le parc de Cotapata est situé dans la cordillère des Andes orientales, entre la cordillère Royale et les Yungas de La Paz. Bien que la superficie de la zone protégée soit proche de 65 000 hectares vue du ciel, les 4500 m de dénivelé sur seulement 40 km pourraient porter en fait la zone à 85 000 hectares. C’est ainsi un espace marqué par de fortes pentes, avec un réseau hydrographique complexe.

Plantation de caféier, Los yungas
Le parc et plus généralement la région abritent une large variété d’écosystèmes auxquels doivent s’adapter l’homme et ses activités : sommets et hauts plateaux andins, forêts humides des yungas. Au cours de l’histoire, ces différents écosystèmes sont devenus des zones agropastorales (pommes de terre, camélidés, etc.) et des zones agricoles, soit de subsistance avec une rotation des cultures (maïs, manioc, racacha, waluza, etc.), soit à vocation commerciale (café, agrumes et coca principalement).

 

Réserve nationale Ulla-Ulla – Parc d’Apolobamba

Réserve nationale Ulla Ulla et parc Apolobamba

Située dans le département de La Paz, sur un vaste haut plateau andin, la réserve nationale Ulla-Ulla couvre plus de 200 000 hectares, constitués en majorité de pâturages, mais aussi de montagnes, de lacs et de rivières. La faune se caractérise essentiellement par des camélidés tels que les lamas, les alpagas et les guanacos. On y trouve également la plus grande population de vigognes de Bolivie. De nombreux animaux sauvages comme le puma, l’ours andin, le cerf des Andes ou le mythique condor peuvent y être rencontrés. La réserve  offre un grand choix de  possibilités pour pratiquer l’écotourisme et les sports d’aventure : pêche sportive, andinisme ou trekking notamment. La cordillère d’Apolobamba,  de 6200 m d’altitude, domine ces hauts plateaux et donne à l’endroit un aspect singulier. Douze mille personnes d’origine aymara vivent dans la réserve.

 

Parc national Tunari

Parc national Tunari

Le parc national Tunari est situé à l’ouest du département de Cochabamba,  entre les provinces d’Ayopaya, de Cercado, de Quillacolo, de Chapara et de Tapacari. S’étendant sur plus de 300 000 hectares, entre 2200 et 4400 m d’altitude, il comprend deux écosystèmes différents, vallées sèches et montagnes semi-arides, ainsi qu’un système de bassins qui irriguent les terres agricoles et la ville de Cochabamba.

Ours à lunettes, parc Tunari
On trouve dans le parc une trentaine d’espèces de mammifères ; 188 espèces d’oiseaux dont 4 sont endémiques:  le colibri Adèle (Oreotrochilus adela), le colibri paméla (Aglaeactis pamela), le synallaxe d’Iquico (Asthenes heterura) et le chipiu de Cochabamba (Poospiza garlepi) qui, lui, est en voie de disparition ; 2 espèces de reptiles et 2 espèces d’amphibiens. Mais également le seul représentant des ursidés en Amérique du Sud, l’ours à lunettes (Tremarctos ornatus), désormais lui aussi en danger d’extinction.

 

Parc national de Torotoro

Parc national Torotoro

Situé à 130 km de Cochabamba, le parc de Torotoro, aride et broussailleux et typique des pentes andines de l’ouest bolivien, est le plus petit parc national du pays, avec ses 16 570 hectares. Il fut créé dans le but de protéger l’ara Paraba frente (Ara Rubrogenys), espèce rare en danger critique d’extinction. Torotoro tire son nom du quechua Thuru Thuru, boue, et sa particularité est justement de renfermer une multitude de fossiles et d’empreintes de dinosaures du Crétacé – diplodocus et  tyrannosaurus entre autres – prisonniers de l’argile.

Parc Torotoro, ciudad de Itas

Le parc Torotoro comprend aussi un canyon vertigineux, la chute d’eau El Vergel, des cavernes (l’une mesure plus de sept kilomètres et l’on peut s’y essayer à la spéléologie), un cimetière de tortues dont certaines carapaces datent de 80 millions d’années, ainsi qu’une grande diversité de flore, de faune et de minéraux. On peut y admirer également d’étranges formations géologiques, sortes de vagues minérales figées au milieu de la plaine. Enfin, la Ciudad de Itas, véritable citadelle naturelle que l’on doit à l’érosion, possède des cavités qui abritent également des peintures rupestres datant de la période précoloniale.

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